Me voici donc en train d'apprendre les rudiments de la voile... et de découvrir que les vagues et la houle, c'est joli depuis la terre, mais qu'en mer, ça donne envie aux croquettes de se jeter dans le ventre des poissons.

Mes compagnons, partis la veille, n'ont pas eu tous le temps de s'amariner. Si le capitaine et monsieur P. s'en sortent sans soucis, Mademoiselle S. et son compagnon ont un peu plus de mal à supporter tangage et roulis.

Le vent n'est pas très fort, la houle monte de plus en plus. Nous passons Cargèse, et les pointes d'Origan et Orchina. N. a alors l'idée, pour que mon maitre ne s'affole pas, de lui envoyer des photos de notre voyage. Ainsi, il ne s'inquiètera pas.

Passage devant Cargese

Notre objectif est de passer Capo Rosso, et de mouiller dans " La piscine ". Mais la houle, le vent, la nuit tombant, et le mal de mer de N. en décident autrement. Le capitaine, contre l'avis général, décide de mouiller à l'anse de Palo, devant son rocher si particulier, afin de calmer les estomacs récalcitrants.

Mouillage anse de Palo